Exceptionnellement je suis de garde à Graceland ce soir. Moi seule dans cette grande maison ou est mort le king du rock ! Je ne suis pas une peureuse mais, je dois bien avouée que rien ne me rassure dans cet endroit assez spécial, beau mais spéciale. Enfin je me comprends. Les dernières visites sont entrain de ce faire, donc j’ai encore un peu de temps pour préparer ma nuit dans cet endroit. James est donc finalement de garde sur notre petit Lucas. Bref. Je fis le tour des pièces pour voir si personne n’as été oublié par l’un des guides de cet endroit et visiblement personne n’est présent donc, c’est parfait. Je viens à repartir vers d’autres pièces et j’aperçu au loin Daegan, je sentis mon cœur ce resserrer doucement… Je ne sais vraiment pu comment le prendre, c’est horrible d’ailleurs de ne pas vraiment savoir où nous en sommes. La dernière fois j’avais essayé de l’envoyer chier mais, c’était bien plus fort que moi… J’ai baissé les bras et j’ai finis par l’inviter à venir dîner à l’appartement alors que James était avec Dean. Qu’est ce que je fais ? Je l’appel, je lui fais signe ? Je n’en sais rien… Je ne sais même pas s’il a revu Rain ou pas… Je finis par fermer la porte à clé de la chambre du king, puis je commence à partir dans une autre direction. Il serait bien capable de me dire que je le suis donc voilà après tout… Enfin je n’ai pas envie de trop me prendre la tête avec lui. Mais, lorsque je termine de faire mon tour, je vis Daegan dans le grand salon de la maison. Je viens vers lui avec un léger sourire :

« Daegan ? Tu n’es pas avec le groupe ? » Non mais, je suis conne ! Je lui pose cette question alors que c’est plus qu’évident qu’il n’est pas avec le groupe là !

Je finis par regardé ma montre et je grimace. Daegan va rester bloquer avec moi pendant toute la nuit. Vu qu’à cette heure le manoir ferme ses portes et que moi à la base je dois être enfermé pendant toute la nuit dans cet endroit. Je ris doucement avant de rajouter en croisant mes bras :

« Par contre j’espère que tu n’as rien prévue pour la soirée. Le manoir est fermé depuis dix minutes. Et j’ai les clés de seulement les pièces de cet endroit. »

Depuis que j'étais à Memphis, la culture et l'histoire de cette ville m'avait toujours intéressé. Mais je n'avais jamais réellement pris le temps de visiter ce que je voulais avec le boulot, et je ne voulais pas crever sans avoir vu les combles et les pics de Memphis. J'avais donc profité d'une journée tranquille -après tout je suis le patron, enfin, en quelques sortes- pour aller visiter Graceland, là ou le King, Elvis, est mort. Bon, ça fait un peu glauque dit comme ça, mais en tout cas, c'était plus impressionnant que ça en avait l'air. J'avais terminé par Graceland, sur l'Elvis Presley Boulevard. Il était déjà assez tard, et ça n'allait pas tarder à fermer, alors j'en profitais. C'était quand même vachement classe de visiter tout ça, ça me fera pas mal d'anecdotes à raconter aux gens. Tout le monde n'a pas vu ça ! Je suivais le groupe depuis un bon moment, puis je suis resté dans le grand salon, à observer de près des tableaux et autres machins à son effigie. J'avais l'air plutôt content, jusqu'à ce qu'une voix me sorte de mon délire. Décidément on se croisait partout... Je me relevais légèrement, la regardant en souriant. C'était Charlie, j'aurais reconnu sa voix parmi mille. Bizarrement...

« Le groupe ? Quel grou-... Oh merde ! »

Bordel, j'avais complètement zappé le groupe, et eux aussi visiblement. Je regardais autour de moi, tout semblait fermé, et Charlie vint me le confirmer. Bon sang, y a que moi pour me foutre dans des situations pareilles... Je soupirais en pensant à tout le travail qui m'attendait, même chez moi, et que j'allais subtilement esquiver sans l'avoir fait exprès. Je cherchais une solution, mais il semblait ne pas y en avoir. Je me grattais la tête, nerveusement.

« Je crois que j'ai pas trop le choix... »

Pas que j'étais pas enchanté de rester ici avec elle, mais bon, c'était pas trop dans mon programme après tout. J'essayais de sourire, malgré l'ampleur de ma bêtise. Fallait que je change de sujet, sinon j'allais m'énerver sur moi même. Quel débile !

« T'es privilégiée ? J'espère qu'il y a de quoi s'occuper, je sens que ça va être long... »